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Élucubrations Lycéennes
Élucubrations Lycéennes
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29 mai 2006

#3 C'est l'été, j'ai la crève.

Je voudrais aujourd'hui mettre l'accent sur les bien souvent impitoyables services d'ordre parentaux de la lycéenne. Dans mon cas, puisque c'est ce sur quoi je vais m'étendre, nous avons affaire à deux protagonistes distincs : d'un côté, le père de famille, cadre depuis de longues années, acteur dans son enfance et jeune espoir du foot dans sa jeunesse, qui n'a qu'un mot d'ordre "T R A V A I L" ; de l'autre, bien évidemment la mère, qui a arrêté le lycée à 16 ans mais qui, s'il vous plaît, sait bien comment cela se passe pour nous autres étudiants. Ecoutez, finalement "c'est pour tout le monde pareil".

Bref.
Après cette courte présentation, voici mon problème : lorsque le mercure du thermomètre se met à dépasser les 20°, ne me demandez pas pourquoi, je me chope le rhume du siècle. Il est bon de préciser que durant toute l'année scolaire, même en sortant volontairement en débardeur dehors sous la flotte ou en se tapant un trimestre et demi de natation en EPS en plein hiver, je n'ai pas attrapé le moindre virus susceptible de me clouer au lit pour manquer les cours. Il y a certes les maladies passagères de caractérisation psychologique, mais cela mérite un autre post (sur le cerveau de l'adolescente en proie à une dégradation continuelle).
Ce matin, je me lève péniblement, je descends petit-déjeuner. Il me vient entre temps une observation sur le fait que c'est peut-être ma tête qui pèse trop lourd sur la balance, en ce moment. Oui, j'ai le cerveau digne d'une enclume, et si j'ai le malheur d'ouvrir la bouche on risque de comparer ma gracieuse voix nasillarde à celle du charmant Maxime, dont nous viendrons probablement à parler dans les jours qui viennent. Je remonte courageusement et accomplis comme il se doit le rituel matinal de la lycéenne : fringage, nettoyage, maquillage, rangeage, soupirage.

Et puis quand l'heure approche, je descends lentement dans la chambre de la mère de famille endormie (et du ragondin, par la même occasion, qui à l'heure actuelle dort encore) et lui lance un tristounet "Maman ? Ca va pas tellement mieux, hein..." témoignant avec bonté de mon pauvre état.
Là se trouve la phrase qui clôt ce post en beauté et qui témoigne de l'égard des parents vis-à-vis de leurs enfants, surtout en période de fin d'année :
"Pff, tu préparais ton coup depuis hier soir hein."

Résultat, j'ai porté péniblement ma tête malade jusqu'au canapé, et j'y ai dormi quatre heures avec le sus-cité ragondin.

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Commentaires
D
bin oui ma mèe aussi me sort ça ( sauf que moi c justifié ^^ )
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